Elsa Gilles vient d’enregistrer son premier album. Éponyme. À Paris. Douze chansons épurées, belles comme une aube aux couleurs mouvantes, pop à la fois aérienne et intime, où les sentiments ne se bradent pas.
Elsa Gilles ne vient pas de nulle part. Avant cet album, elle a respiré, tenté, beaucoup donné. Au départ, il y a une famille aimante, où la musique n’était pas qu’une ambiance. Sa Maman écoute plutôt Bob Dylan et Pink Floyd. Son Papa, lui, a une certaine préférence pour Boby Lapointe, Renaud, Bernard Lavilliers et Jacques Higelin. Enfant, Elsa découvre la puissance magique des chansons. Obsessionnelle, quand elle aime, elle écoute en boucles, encore et encore et encore. À quatre ans, elle se met au piano, comme sa grande sœur, comme Gilles, son papa. La guitare et le violoncelle suivront, à quinze ans.
Premier prix de Conservatoire. Elle s’initie également à l’orchestration, l’harmonie, ce qui ne l’empêche pas d’écouter dans sa chambre Nirvana, Cat Power, U2, Radiohead, Coldplay et beaucoup d’autres. Et puis, elle se remet alors à la six cordes, un groupe voit le jour, avec Julien Decoret, ils expérimentent, placent quelques titres sur différentes compilations. Elle commence aussi à accompagner quelques artistes. Là, la manageuse de Laurent Voulzy la repère lors d’un concert. 2007 : Elle part sur sa première vraie tournée. Dix ans désormais qu’elle joue aux côtés de Voulzy. Elle va aussi se produire sur scène avec Vanessa Paradis, Raphael, Jenifer, Voulzy encore, avec Souchon.
Et puis, Calogero croise sa route. Circus est né. Très vite, elle passe derrière le micro. Elle chante. Calogero, comme un grand frère protecteur, la guide, la pousse, l’encourage.
Circus démonte son chapiteau en 2014.
En 2015 elle travaille, écrit, compose et fait tout : voix, chœurs, claviers, guitare, basse, les rythmiques, tout ! Sept chansons voient le jour
On est en 2016. Calogero s’impose comme la personne idéale pour faire écouter ses créations. Il décide de produire ce premier album et Elsa part assurer ses premières parties sur sa tournée « Liberté Cherie » des Zénith de France. Cyrille Nobilet et Jan Pham Huu Tri, fidèles compagnons de route de Calogero co-réalisent le disque, Elsa écrivant toutes les musiques et les textes, quand ce n’est pas Anaïs Paris, sa sœur, qui y participe. Les douze chansons nécessiteront dix jours en studio pour enfin exister.
Ses premières parties remportent un vif succès et complètent ainsi les premières parties de Vanessa Paradis à l’Olympia en 2019.